Vous avez dit pollution spatiale ?

Vous avez dit pollution spatiale ?

Suite à mon précédent article, je ne peux m’empêcher de partager ma colère ! Je regarde un journal TV sur une chaîne franco-allemande bien connue, les journalistes du plateau abordent le sujet de la pollution spatiale.

Et là, c’est la stupéfaction ! Descriptifs, photos et chiffres à l’appui, le constat est effondrant. Des tonnes de déchets dangereux polluent l’orbite terrestre. Je fais des recherches : « Cet embouteillage d’objets s’explique par le fait que l’espace n’est juridiquement le territoire d’aucun gouvernement. Ainsi, tous les acteurs profitent de l’opportunité qu’il leur est offerte pour partir à la conquête du ciel… L’accessibilité actuelle de la technologie permet aux entreprises d’envoyer elle-même leurs objets spatiaux pour développer leurs services. C’est ce qu’on appelle la commercialisation de l’espace… » 

J’étais à des années-lumière, c’est bien le cas de le dire, de m’imaginer qu’on en était là ! Cela m’affecte et me perturbe au plus profond de moi.

As-tu déjà essayé toi aussi, de fermer tes yeux, tes oreilles à ce genre de mauvaise découverte ? Tu n’es pas seul à vouloir nier, à te dire que c’est un mauvais rêve, que ça passera comme un méchant mal de tête…

Mais voilà, ce soir, je ne peux plus regarder le ciel de la même façon. Pourtant, parmi ce constat journalistique, il y a de bonnes nouvelles : des nettoyeurs sont en cours de réalisations, certains envisagent de construire des satellites en bois (car ce sont bien d’eux dont il s’agit entre autres) …

Pourquoi ce constat m’atteint il à ce point ?

Je suis, en fait, profondément en colère, je me dis que notre arrogance humaine devient exponentielle, qu’elle dépasse toutes les limites. Elle devient dangereuse, comme un boomerang, elle tourne sur elle-même nous frappe de ses débris en pleine tête. Comment se fait-il que des scientifiques, des chercheurs de haut niveau laissent passer ça ? Il manque souvent une pièce au puzzle, et non des moindres, la pièce de la responsabilité, la conscience. L’intérêt commercial, en tout cas pas celui de l’intérêt général, est le héros (encore !) de la scène. Notre vanité devient un état d’urgence !

Il y a quelques années, j’avais été choquée de la même façon en découvrant l’ampleur de la pollution himalayenne… Aujourd’hui, notre impudence gagne le ciel.

Comment vais-je peindre mes ciels aujourd’hui, vais-je pouvoir continuer à y mettre mes rêves ?

Et toi qu’en penses-tu ? Fais-tu confiance au projet de nettoyages futurs ? Penses-tu que cela sera suffisant et pas trop tard ?

Depuis que nous promettons un monde plus propre, le temps n’est pas aux promesses, il est à l’honnêteté et à la responsabilité de nos actes. C’est une règle d’or qui s’applique à tout, absolument tout dans cette vie ! Comme tu vois, je suis bien remontée, c’est parce que j’ai mal au cœur…

Je vais me calmer, faire trois fois le tour du pâté de maison en courant (j’aimerais bien hurler aussi !) !

À très vite au prochain article, promis, je serai plus calme…

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