D’un point de vue animal
Est-ce que ça t’est déjà arrivé de te prendre pour un animal ? De te mettre dans sa peau au point de tout faire comme lui ? C’est gênant non ? Petite, environ âgé d’une dizaine d’années, je me prenais pour un chien, un renard, un coyote… pour un canidé… Je marchais à quatre pattes, je hurlais aux loups dans les couloirs de l’appartement de mes parents… Je voulais manger par terre… Oui, je sais, ça parait dingue, mais, est-ce que ça l’est tant que ça ? Je n’étais pas la seule, j’avais une copine qui, elle, se prenait pour un cheval, c’est sûr qu’à nous deux, on formait une belle équipe !
AHOUHououhhh !!! Tagadac, Pataclop, Pataclop Hiiiiiiiiii Wouafff !!!!! Qu’est-ce qu’on s’amusait ! Tellement que ma mère a fini par m’offrir un chien. Elle a dû penser que, décidément, suite aux départs de mes frères vers leurs vies d’adultes, je devais me sentir bien seule. En fait, je crois sincèrement que, dans ma petite tête, ça n’était pas ça, mais plutôt une réelle admiration pour les animaux. Me prendre pour un chien me permettait de faire des choses amusantes, d’innover, de découvrir leur point de vue. C’est fascinant de se mettre à la place d’un chien, de regarder les gens par en dessous ! Se prendre pour un animal autorise à percevoir et voir la vie sous un autre angle et c’est une belle leçon d’humilité ! Jeune, j’ai compris que les animaux ont de l’esprit, qu’ils voient, entendent, sentent des tas de choses que nous nous ne sommes pas capables de percevoir. Ils nous parlent, mais comme nous n’avons pas le même langage, nous nous autorisons à penser et à parler à leur place.
Homme, animal, nature, terre et cosmos ne font qu’un.
Je te partage cet avant-propos du livre de Clarissa Pinkola Estés, Femmes qui courent avec les loups :
« Nous éprouvons toutes un ardent désir, une nostalgie du sauvage. Dans notre cadre culturel, il existe peu d’antidotes autorisées à cette brûlante aspiration. On nous a appris à en avoir honte. Nous avons laissé pousser nos cheveux, et nous en sommes servies pour dissimuler nos sentiments, mais l’ombre de la Femme Sauvage se profile toujours derrière nous, au long de nos jours et de nos nuits. Où que nous soyons, indéniablement, l’ombre qui trotte derrière nous marche à quatre pattes. » C’était peut-être ça finalement mon « délire » d’enfant, renouer avec notre essence étroitement liée à la Nature ?
Et toi, si tu pouvais aujourd’hui vivre une expérience animale, laquelle choisirais-tu ?
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